Le récit de Tubba3 Abi karib

A cette époque le royaume du Yemen était sous l’autorité de Tubban Assad Abi Karib.

Suite à des expéditions, l’un de ses fils fut tué par les habitants de Medine (Yathrib à l’époque).
Alors qu’il allait lancer une offensive pour se venger, 2 rabbins juifs lui déconseillèrent en lui expliquant qu’il s’agissait de la ville d’émigration d’un futur Prophète.

Il marqua un grand intérêt pour la science de ces 2 rabbins et finit par se convertir au Judaisme.
Sur le chemin pour regagner le Yemen et parce que des mauvais conseillers lui suggérèrent de s’attaquer à la Mecque (ce qu’il évita suite aux conseils des 2 rabbins) il resta quelques jours dans la ville Sainte.

Plusieurs nuits, il fit un rêve ou il se voyait draper la Kaaba. Il fut ainsi le premier à draper la Kaaba de son voile (kiswa)

L’entrée du Judaisme au Yemen

A son retour au Yemen, Tubbane invita son peuple à embrasser sa nouvelle religion : le judaime. Son peuple refusa mais décida de le mettre  à l’épreuve 

Les 2 rabbins d’un coté et les Yemenites avec leurs idoles de l’autre coté se présentèrent à un feu qui avaient coutume de trancher leurs différents.

Les yemenites et leurs idoles furent brulés alors que les rabbins récitant des passages de la Thora sortirent indemnes des flammes.

C’est ainsi que le peuple du Yemen embrassa le Judaisime

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L’assassinat de Hassan Ibn Tubbane

Après la mort de Tubbane c’est son fils Hassan qui lui succéda.
Ce dernier entreprit d’élargir les frontières de son royaume et dirigea ses troupes vers l’Iraq.

Mais dans son armée certains étaient opposés à cette expédition et ils conseillèrent à Amrou le frère du roi, de tuer son frère et de prendre le pouvoir en retournant au Yemen.

Amrou accepta et assassinat son frère.
De retour au Yemen, il n’arrivait plus à trouver le sommeil. Il consulta les devins, magiciens etc…Comprenant qu’il s’agissait  d’une punition pour son crime, il exécuta tous ceux qui lui avaient conseillé de tuer son frère.

A l’exception de Dhu Ru’ain El Himri qui au contraire l’avait averti des conséquences qu’auraient un tel acte

Amrou décéda quelques temps plus tard.

Le dernier roi Juif du Yemen

Suite à la mort de Amrou des troubles dans le royaume du Yemen permirent à Lakhnia Dhi Chanatir de s’emparer du pouvoir.

Il était un grand pervers qui pour écartait les jeunes prétendant à la couronne les invitait dans sa chambre, abusait d’eux et les tuait.

Il fit un jour convoquer Dhou Nawwas qui était un des fils de Tubbane l’ancien roi et qui était encore petit quand son frère mourut.

Mais au moment ou il souhaita abuser de lui. Dhou Nawwas sortit une lame qu’il avait caché et le tua.

Heureux d’être délivré de ce tyran le peuple du Yemen fit de Dhou Nawwas son nouveau roi

Lakhnia Dhi Chanatir également orthographié Dhu Shanatir ou Zu Shanatir est connu dans l’histoire comme étant l’un des premiers tueurs en série. Il aurait selon certaines sources tué plus de cents jeunes hommes.

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Le moine et l'arbre

Toujours au Yémen, dans la région de Najran, des brigands capturèrent un moine et le vendirent en esclave à un riche notable.
Fimion était un moine vertueux, qui vivait dans la vraie religion de Issa aleyhi salam.

Il était doté de nombreux prodiges.

A chaque fois que le notable yéménites rentrait chez le moine, il voyait une lumière qui éblouissait la chambre de Fimion.

Le notable fut émerveillé par cela, et interrogea le moine sur sa religion. Fimion lui expliqua les principes de la religion de Issa aleyhi salam
Le notable hésita à rentrer dans sa religion.

Il confronta alors le moine à leur fausse divinité, en l’occurrence un arbre.

Fimion invoqua Allâh azawajal qui
envoya une tempête qui embrasa l’arbre tout entier.
C’est là que tout les gens réunis autour de l’arbre embrassèrent la religion du Messie aleyhi salam, la religion de l’unicité.

Le moine et l'enfant

L’une des pratiques des arabes de l’époque consistait à envoyer les enfants étudier chez des sorciers, comme s’ils allaient à l’école.

Ce fut le cas du jeune AbduLah Ibn Tamîr. Fimion dressa une tente sur le chemin reliant la maison de AbduLah Ibn Tamîr au sorcier.

En allant à l’école, il rencontra le moine.

C’est alors qu’il décida d’apprendre l’un de l’autre.

Jusqu’au jour où une bête énorme apparue, l’occasion pour lui de confronter les deux enseignements. Après avoir dit une doua, il terrassa l’animal.

Après cela, il fut doté de nombreux prodiges…

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L'enfant prodigieux

Par la grâce d’Allâh, il guérit l’aveugle, le lépreux.

Les gens autour de lui embrassèrent sa religion.

Au point que la religion d’Allâh se propagea dans la cours du roi.

Le roi s’ennorgueillit, puis assassina cruellement le moine puis son courtisan.

Il tenta de le tuer à deux reprises, mais l’enfant surviva prodigieusement. 

Désespéré, il finit par s’en remettre à l’enfant qui lui indiqua la marche à suivre pour mettre fin à ses jours. 

Le roi Dhu Nawas réuni une grande foule, puis prononca la formule « Au nom de Dieu, Seigneur et Maître du jeune homme ». 

L’enfant mourut sur le coup. 

Le peuple, témoin de cette soumission à Allâh, se mit à embrasser la religion du Tawhid. 

Comprenant le subterfuge, le roi entra dans une colère folle…

Le massacre des gens de la fosse

Le roi alluma un grand feu, et y précipita tous ceux qui refusaient d’abjurer leur foi. 

Une mère, prise de miséricorde pour l’enfant qu’elle tenait dans ses bras, hésita. 

C’est alors que l’enfant prit la parole !

 Ce sera l’un des trois seuls enfants au monde à avoir parlé au berceau.
Plus de 20 000 personnes ont péri ce jour là.

Le début de la sourate 85 du Coran (sourate AlBuruj) fait référence aux gens du fossé. Cliquez sur la sourate pour la lire en Francais.

La vengeance Chrétienne

Un homme réussit à s’échapper de ce massacre : Daws Du Ta3laba.

Il se rendit jusqu’en Syrie, pour rencontrer Qaysar (César) et lui implora de venger la mémoire de ses corelegionnaires.

Ce dernier le renvoya vers le Negus d’Abyssinie avec une lettre de sa part, plus proche géographiquement pour mener une expédition.

Le Négus, révolté, souleva une armée de 70 000 hommes, qui prirent la mer rouge sous le commandement de Aryat. 

Acculé, le Roi Dhu nawas refusa de se rendre et se jeta dans la mer avec son cheval.

Le Yémen devint ainsi chrétien.

Ruine de l'église de Qulais

La révolte d'Abraha

Une insurrection eût lieu dans l’armée abyssine. 

Suite à un duel avec Aryat, Abraha El Achram prit le contrôle du Yémen. 

Pour éviter la colère du Negus et pour montrer sa soumission au négus, il envoya un lui envoya un colis spécial. 

Et pour gagner définitivement sa confiance, il érigea une immense église, Qulais.

Puis, il invita les arabes à venir s’y recueillir.
Mais cela était sans compter la détermination des gens de Kinana

L’un des leurs entra dans l’édifice et fit ses besoins.

Abraha compris alors, que pour réussir son entreprise, il n’avait qu’une seule option : détruire la Kaaba…

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Départ des armées de Abraha

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La maison sacrée

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La campagne des Abyssins vers la Mecque

Abraha pris la tête de l’armée accompagné d’un grand éléphant pour détruire la Maison Sacrée.
Apprenant cela, certaines tribus arabes sortirent à leur rencontre.


Il y eu Dhoû Nafr, un des nobles parmi les gens du Yemen, qui ameuta sa tribu ainsi que Noufaïl Ibn Habîb El-Khat’amî qui est venu ensuite avec des tribus arabes dont Chahrâne et Nâhis.
Tous les deux furent vaincus mais Abraha leur laissa la vie sauve et les garda prisonnier.


Arrivé à Taqhif, Abâ Righal se proposa de les guider vers la Mecque, celui-ci mourut à El Ghammâs.


Sa tombe est devenu un lieu de lapidation et jusqu’à aujourd’hui le traître est appelé Abâ Righal dans le monde arabe.

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La rencontre entre Abraha et Abd El Moutalib

Lorsque la troupe de Abraha arriva aux abords de la Mecque, des éclaireurs récupèrent le bétail en train de paître dont deux cents chameau de Abd El Moutalib (le grand père du Prophète (salla allahou alayko wa salam)

Ce dernier, était le chef des koreïchites et voulu parler avec le chef des Abyssins.


Pour cela, il demanda conseil à Dhoû Nafr qui était toujours prisonnier.
Dhoû Nafr avait noué une amitié avec Anîs, le responsable de l’éléphant qui intercéda auprès du roi pour donner une audience à Abd El Moutalib.


En voyant Abd El Moutalib, Abraha fût charmé par son charisme à un point où il descendit de son trône pour s’assoir à son niveau.
Le chef de la Mecque put alors demander à récupérer son bétail.


Abraha tomba alors de haut et lui expliqua qu’en le voyant, il eut beaucoup de considération et de respect mais qu’en entendant sa demande, il fût déçu que ce soit les deux cents chameau qui l’intéressa et non la destruction de la Maison Sacrée.


Abd El Moutalib répondit alors la célèbre phrase : « Moi, je suis le maître des chameaux ; quant à la Maison, elle a un maître qui la défendra »

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La défaite des abyssins

Après le retour de Abd El Moutalib à la Mecque, les koreïchites allèrent se réfugier sur les sommets des montagnes.Le lendemain, Abraha donna l’ordre à ses soldats de se mettre en route précédé du gigantesque éléphant.


Juste avant d’entrer à la Mecque, Noufaïl Ibn Habîb qui était également toujours prisonnier s’agrippa aux oreilles de l’éléphant en lui criant à plusieurs reprise « Accroupis-toi Mahmoud, et retourne d’où tu viens car tu es dans le pays sacré d’Allah »
Le pachyderme refusa ensuite d’avancer en direction de la Mecque malgré tout ce que l’armée des abyssins entreprirent.
C’est alors qu’Allah leur envoya des oiseaux portant trois petits cailloux, chaque personne touchée par un de ces cailloux tomba raide mort.
Certains s’échappèrent dont Abraha qui finit par périr à San’a.


C’est à cet épisode que fait référence la sourate Al-Fil et c’est en cette année que naquit le prophète salaLahu aleyhi wa salam

Connaissez vous les autres enfants qui ont parlé au berceau ?

Selon Abou Hourayra (رضيالله عنه) , le Prophète (ﷺ) a dit : « Il n’y a que trois nouveaux-nés qui ont parlé au berceau : Jésus-fils-de-Marie et celui [associé à] Jurayj. Ce Jurayj était un ascète qui s’était construit une tour. Alors qu’il était dans sa tour arriva sa mère juste au moment où il était en prière. Elle dit : « O Jurayj! » « Il dit : « O mon Seigneur! Dois-je répondre à ma mère ou poursuivre ma prière ? » et il continua sa prière. Sa mère s’en alla. Le lendemain elle revint le voir alors qu’il priait. Elle dit : « O Jurayj! » « Il dit : « O mon Seigneur! Dois-je répondre à ma mère ou poursuivre ma prière ? » et il continua sa prière. Le troisième jour il y eut la même scène et elle dit : « Seigneur Allah! Ne le fais pas mourir avant qu’il ait regardé le visage des prostituées » Les Enfants d’Israël parlèrent un jour de Jurayj et de son adoration pour Allah. Or il y avait parmi eux une prostituée connue pour sa beauté. Elle leur proposa : « Si vous voulez, je vais certainement le soumettre à la tentation (le séduire) ». Elle vint à sa rencontre mais il ne se tourna même pas vers elle. Elle alla trouver un berger qui habitait dans la tour de l’ascète. Elle se donna à lui et elle tomba enceinte. Quand elle mit au monde son enfant elle dit : « C’est celui de Jurayj ». Les gens vinrent à lui, le firent descendre de sa tour qu’ils détruisirent, et se mirent à le battre. Il leur dit : « Que me voulez-vous donc ? » Ils dirent : « Tu as commis un adultère avec cette prostituée et elle a eu de toi cet enfant ». Il dit : « Où est-il donc ? » Ils le lui apportèrent. Il leur dit : « Laissez-moi d’abord faire ma prière ». Il pria et, lorsqu’il eut terminé, il s’approcha du nouveau-né qu’il tapota sur le ventre puis il lui dit : « Enfant! Qui est ton père ? » Il dit : « Untel le berger ». Les gens se mirent à embrasser Jurayj et à passer leurs mains sur son corps. Ils lui dirent : « Veux-tu que nous te reconstruisions ta tour avec de l’or ? » Il dit : « Non, mais refaites-la en terre comme elle était » et ils le firent. Le troisième nouveau-né à avoir parlé au berceau était en train de téter le sein de sa mère. Voilà que passa un cavalier à la fière allure et monté sur un beau cheval. Sa mère dit : « Seigneur Allah! Faites que mon fils soit comme lui ! » L’enfant quitta le sein et se retourna vers le cavalier. Il le regarda et dit : « Seigneur Allâh! Ne faites pas que je sois comme lui ! » Il retourna ensuite au sein et se remit à téter (c’est comme si je voyais encore le Messager de Allah (ﷺ) tétant son propre doigt pour imiter l’enfant). Puis il dit : « Ils passèrent devant une jeune fille que les gens battaient en lui disant : « Tu as forniqué, tu as volé » et elle se contentait de leur dire : « Allah me suffit pour ma défense et quel bon défenseur! » Sa mère dit : « Seigneur Allâh! Faites que mon fils ne soit pas comme elle! » L’enfant s’arrêta de téter, regarda la jeune fille et dit : « Seigneur Allah! Faites que je sois comme elle! » C’est alors qu’il y eut entre lui et sa mère cette discussion. Sa mère lui dit : « Il est passé un homme à la belle apparence et j’ai dit : « Seigneur Allâh! Faites que mon fils soit comme lui! et tu as dit : « Seigneur Allâh! Ne faites pas que je sois comme lui! ». Puis des gens passèrent avec cette jeune fille qu’ils frappaient en lui disant : « Tu as forniqué, tu as volé ». J’ai dit alors : « Seigneur Allâh! Ne faites pas que mon fils soit comme celle-ci! » et tu as dit : « Seigneur Allâh! Faites que je sois comme elle ! ». Il dit : « Cet homme était un tyran et c’est pourquoi j’ai dit : « Seigneur Allâh! Ne faites pas que je sois comme lui! » Quant à cette jeune fille, ils lui disent : « Tu as forniqué » sans qu’elle n’ait jamais forniqué et : « Tu as volé » sans qu’elle n’ait jamais volé. C’est pourquoi j’ai dit : « Seigneur Allâh! Faites que je sois comme elle! »
(Ryad As Salihine Hadith n°259, Rapporté par Al Boukhari et Mouslim)